mardi 10 août 2010

Photomanie 2

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« Clic clac ! »

C’est le bruit que faisaient traditionnellement les anciens appareils photo analogiques.
Que font à présent les appareils digitaux ?
Vérification faite,  le mien fait plutôt « snikt ! ».

Et donc je fais  « snikt, snikt, snikt ! » souvent des dizaines de fois par jour, parfois des centaines.
Car la première merveille de l’Ere Digitale, c’est de ne pas être limité dans le nombre de photos prises, ou alors uniquement par la durée de vie de la batterie ou la capacité de la carte mémoire chargée. Et dans mon cas, c’est environ 150 photos par charge de batterie, ce qui est  tout-à-fait suffisant pour une session photographique même intense.

Cette liberté d’action me permet à l’occasion de « mitrailler » un sujet unique difficile, et ensuite de faire le tri entre les images complètement ratées et celles qui ont du potentiel.
Autrefois, j’aurais été fatalement limité par les pellicules à 36 «pauses » (c’est par ce terme que l’on départageait communément les différents films). Imaginez que j’aie photographié un sujet une trentaine de fois. Que faire de la fin du film ? Le terminer ou changer préventivement de pellicule au risque de manquer l’occasion idéale ?

Un autre  avantage majeur du numérique sur l’argentique réside dans le traitement de l’image après sa capture.
J’ai déjà décris ma frustration de ne pas avoir su développer et tirer mes photos argentiques moi-même.
A présent, non seulement j’obtiens des résultats souvent proches de l’effet rêvé, mais en plus j’ai le plaisir de manipuler moi-même les outils pour arriver au résultat final, de décider au millimètre près du cadrage, de travailler le contraste ou la tonalité de l’image avec des variations multiples.


Août 2010. Jersey. Un exemple de sélection après "mitraillage".

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