lundi 3 mai 2010

Le Concert

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Il y a quelques années, j'ai failli me faire écraser par un bus, et dans les secondes qui ont suivi, j'ai revécu la scène, mais avec une issue fatale. Je ne sentais plus mon corps et j'étais dans un décor très similaire aux scènes idylliques de WHAT DREAMS MAY COME ("Au-delà de nos rêves"?). Sauf que ce n'est pas Cuba Gooding Jr qui m'accueillait, mais Bernard Herrmann.

Il m'a pris par le bras, très gentiment, et après m'avoir assuré que tout irait bien dorénavant, il m'a invité à une représentation "dead" d'une de ses oeuvres post-mortem.

Je me suis assis sur des grands gradins blancs qui auraient pu être inconfortables mais ne l'étaient pas.

J'étais le seul spectateur.

Il a levé les bras, et un orchestre invisible à commencé à jouer.

C'était merveilleux.

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3 commentaires:

  1. Que ne ferais-tu pas pour rencontrer Bernard Herrmann???

    The sky's the limit :D

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  2. Depuis ce songe éveillé, je compte les jours.

    J'ai par ailleurs fait un voyage dans le temps herrmannesque qui fera peut-être l'objet d'un futur billet. ;)

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  3. Pour moi, la mort ne peut qu'être représentative de tristesse et de douleurs... Je n'arriverais pas à y voir une certaine forme d'apaisement comme je le ressent en lisant ton texte. C'est peut-être une sagesse que je n'ai pas (encore)... Ca me fait peur. Avec le temps, je me verrai bien sortir d'une horloge et atterrir sur une plage romantique (comme dans un Jean Rollin). Ah, la mort...

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